Coachs, consultants, formateurs : les activités intellectuelles ne sont pas à l’abri des imprévus. Malgré l’absence de manipulation de matériels ou de risques physiques, les premiers clients peuvent aussi être sources de premiers litiges. Tour d’horizon des assurances essentielles à la profession de consultant.
La RC Pro, votre premier bouclier
Même si votre activité est essentiellement « cognitive », une erreur de conseil, une omission ou une stratégie mal calibrée peut avoir des conséquences financières pour votre client. La responsabilité civile professionnelle vous protège contre les mises en cause.
Prenons l’exemple de Laura, consultante en stratégie digitale indépendante à Avignon. Elle conseille une PME locale sur sa refonte de site internet. Suite à ses recommandations, l’entreprise subit une perte de trafic importante qui impacte son chiffre d’affaires. Le dirigeant engage sa responsabilité. Grâce à sa RC Pro, Laura est défendue juridiquement et son assurance couvre les éventuels dommages.
La protection juridique pour répondre aux tensions contractuelles
Un désaccord sur une mission, un devis contesté, une clause mal comprise… Les conflits juridiques ne sont pas rares. Une assurance de protection juridique vous permet de faire valoir vos droits sereinement.
La protection juridique intervient à trois niveaux :
– en amont du litige : elle vous apporte des réponses claire pour vous aider à clarifier une situation juridique,
– suite à un litige : la protection juridique vous accompagne et propose une résolution amiable
– si le litige doit de judiciariser : vos frais de de procédure sont pris en charge.
Cyber-assurance : un incontrournable
De nombreux consultants stockent des données sensibles ou travaillent en ligne. Une cyber-assurance vous protège contre le piratage, la perte de données et les ransomwares.
C’est ce qu’a vécu Yanis, formateur en ligne spécialisé dans les soft skills. Un ransomware bloque l’accès à ses contenus numériques hébergés sur une plateforme privée. Il doit suspendre ses formations et informer ses clients. Heureusement, sa cyber-assurance couvre le préjudice financier et les frais de remédiation.
En conclusion
Derrière l’apparente simplicité d’une activité de conseil se cachent des risques multiples. Anticiper, c’est garantir la pérennité de son activité. Une bonne couverture dès le premier client, c’est déjà un gage de professionnalisme. Et au-delà des assurances obligatoires ou recommandées, c’est aussi une marque de sérieux vis-à-vis de vos partenaires.